Chez WEN, on garde toujours un œil attentif sur les signaux faibles qui annoncent de grands tournants. Et cette semaine, un événement discret mais potentiellement majeur a retenu notre attention : le New Hampshire devient le premier État américain à adopter une loi autorisant l’investissement d’une partie de ses fonds publics dans les actifs numériques, dont le Bitcoin.
Signée le 6 mai 2025 par la gouverneure Kelly Ayotte, la loi HB 302 autorise le trésorier de l’État à placer jusqu’à 5 % de ses réserves disponibles dans des actifs comme le Bitcoin ou des métaux précieux, à condition qu’ils pèsent au moins 500 milliards de dollars de capitalisation boursière. À l’heure actuelle, seul le Bitcoin coche cette case.
Alors que plusieurs États comme l’Arizona ou la Floride ont tenté, sans succès, d’aller dans cette direction, le New Hampshire franchit le pas. Et ce n’est pas un hasard : Keith Ammon, le représentant à l’origine du texte, a insisté sur la nécessité de diversifier les réserves de l’État pour se prémunir contre l’érosion monétaire et l’inflation.
Ce mouvement, encore modeste en apparence, est super symbolique. Il s’inscrit dans une dynamique plus large : celle d’une adoption institutionnelle croissante du Bitcoin, au moment même où le gouvernement fédéral débat, lui aussi, de la création d’une réserve nationale en BTC.
La loi entrera en vigueur dans 60 jours. Elle prévoit une garde sécurisée des actifs, via des solutions spécialisées ou des produits boursiers. Ce cadre prudent mais ouvert envoie un signal fort : celui d’un État américain prêt à tester une gestion moderne de ses finances publiques, intégrant la technologie et les nouvelles formes de valeur.
Chez WEN, on continuera de suivre cette évolution de près, car elle pourrait bien inspirer d’autres juridictions… et changer la donne à plus grande échelle.
