Plusieurs interpellations après des attaques violentes visant des figures liées aux cryptos

Une opération conjointe des forces de l’ordre françaises a mené, ce lundi 26 mai, à l’interpellation d’une dizaine de suspects à Nantes, dans les Hauts-de-Seine et en Essonne. Parmi eux, plusieurs mineurs. Ces arrestations s’inscrivent dans une enquête sur deux enlèvements récents en lien direct avec l’univers de la cryptomonnaie.
L’affaire fait suite à deux affaires glaçantes
Le premier enlèvement s’est déroulé le 1er mai dernier à Paris : un homme est enlevé en pleine rue par un groupe de malfaiteurs à bord d’un fourgon déguisé en véhicule UPS. Séquestré pendant près de 48 heures dans une maison à Palaiseau, il subira des actes de torture, dont la section d’un doigt, tandis qu’une rançon de plusieurs millions d’euros en cryptomonnaie est exigée. Cinq individus âgés de 18 à 26 ans ont déjà été mis en examen pour enlèvement, actes de barbarie et extorsion.
Le 13 mai, une seconde tentative d’enlèvement vise une femme de 34 ans, dans le XIe arrondissement de Paris. Elle n’est autre que la fille de Pierre Noizat, cofondateur de la plateforme crypto Paymium. Les ravisseurs, à bord d’un fourgon Chronopost, échouent grâce à l’intervention de passants. La scène est filmée et relayée sur les réseaux sociaux.

Un nouvel enlèvement en rapport déjoué
D’après les enquêteurs, les suspects avaient également prévu une troisième opération d’enlèvement, toujours motivée par l’extorsion de cryptos. L’affaire rappelle fortement celle de David Balland, cofondateur de Ledger, kidnappé en janvier dernier. Lui aussi avait subi des sévices corporels pour une rançon en crypto, avant d’être libéré par le GIGN.
Les investigations se poursuivent et la piste d’un donneur d’ordre unique derrière cette série d’attaques ciblées est activement explorée.
Une tendance inquiétante en France
Au-delà de la gravité des faits, ces affaires mettent en lumière une évolution du paysage criminel français. Depuis plusieurs mois, la France s’impose comme l’un des pays les plus actifs en matière de “kidnappings crypto” en Europe.
Qu’il s’agisse de figures publiques de l’écosystème ou de proches de dirigeants de plateformes, les acteurs crypto deviennent des cibles privilégiées, perçus comme à la fois riches, isolés, et difficilement traçables en cas de paiement en actifs numériques.
Cette escalade soulève des questions de sécurité personnelle, mais aussi de protection juridique, dans un environnement où la crypto reste encore peu encadrée par le droit pénal traditionnel. Les autorités françaises semblent désormais prendre la menace au sérieux, mais la prévention reste quasi inexistante.
La france devient le paradis des kidnappeurs vous dites-vous ?

Si cette vague d’enlèvements suscite l’inquiétude, il faut aussi souligner la réactivité exemplaire des forces de l’ordre françaises. Dans chaque dossier jusqu’ici, les victimes ont pu être localisées et secourues, souvent en quelques heures à peine.
➡️ Les malfaiteurs, qu’ils soient amateurs ou organisés, ont tous été interpellés à ce jour. Aucun rançonnement crypto de grande ampleur n’a abouti.
➡️ La BRB, la BRI-PP et même le GIGN sont intervenus avec précision, notamment dans les affaires Balland (Ledger) ou Palaiseau.
➡️ Cette série d’arrestations envoie un message clair : la France ne tolérera pas ces dérives et agit rapidement.
➡️ Les fonds restent totallement traçable contrairement à la croyance de beaucoup qu’en crypto vous bénéficiez d’une quelconque anonymité.
Ce bilan positif pourrait contribuer à dissuader d’éventuels imitateurs, en montrant que l’impunité n’est pas une option, même dans un monde numérique.
🟠 WEN TV suit de près les enjeux croissants autour de la sécurité des acteurs crypto
