Grosse news potentielle du côté de l’ETF Ethereum ! Et oui, la SEC pourrait autoriser les ETF spot à inclure des mécanismes de staking. Cette évolution réglementaire potentielle, portée notamment par le fonds iShares Ethereum Trust de BlackRock, pourrait transformer en profondeur la manière dont les institutions interagissent avec l’écosystème Ethereum.

Un changement structurel
Jusqu’ici, les ETF Ethereum visaient uniquement à répliquer le prix de l’actif. L’ajout du staking permettrait aux détenteurs d’ETF de percevoir un rendement passif, estimé à environ 3 % par an, en plus de la performance du cours de l’ETH. Pour certains analystes comme Markus Thielen (10x Research), c’est une évolution majeure : elle combine rendement et exposition à un actif technologique en croissance.
Du côté des gestionnaires d’actifs, cette configuration rend Ethereum particulièrement séduisant. Elle pourrait notamment attirer les caisses de retraite, fonds de dotation et autres portefeuilles institutionnels à la recherche d’une source de rendement régulière dans un environnement de taux modérés.
Ou en est-on ?
La SEC a officiellement reconnu la demande soumise par BlackRock et Nasdaq pour intégrer le staking dans leur ETF spot Ethereum. Ce processus inclut l’ouverture d’une période de consultation publique avant toute décision finale.
Parallèlement, la SEC a également autorisé les créations et rachats en nature (« in-kind redemptions ») pour les ETF Bitcoin et Ethereum listés aux ÉUSA Cela permet aux acteurs autorisés d’échanger directement des ETH ou BTC contre des parts d’ETF, améliorant l’efficacité opérationnelle et réduisant les coûts de transaction.
Les ETF Ethereum attirent déjà des flux massifs
Depuis leur approbation en mai 2024, les ETF Ethereum spot ont attiré des centaines de millions de dollars. Rien que sur les 30 derniers jours, les netinflows ont dépassé les 699M$, signe d’un véritable appétit du marché traditionnel.
Cette tendance va de pair avec un autre chiffre clé : plus de 35M d’ETH sont désormais bloqués en staking, soit près de 29 % de l’offre totale en circulation. Cela diminue la liquidité disponible sur le marché, ce qui peut potentiellement renforcer la pression haussière sur le prix à long terme.
