Aux US, la pression monte sur la SEC. 9 membres de la Chambre des représentants viennent d’adresser une lettre à Paul Atkins, son président, pour qu’il applique rapidement l’ordonnance exécutive signée en août ouvrant la voie aux actifs « alternatifs » dans les plans 401(k), y compris les cryptos.
Et ça, Brian Armstrong l’avais spot.

Pourquoi cette demande ?
Les élus, parmi lesquels French Hill et Ann Wagner, soulignent que près de 90M d’Américains sont concernés par les 401(k). Or, ces épargnants n’ont aujourd’hui aucune possibilité d’allouer une part de leur retraite aux cryptos. Pour les signataires, cette situation freine à la fois la diversification des portefeuilles et l’accès à une classe d’actifs en forte croissance.
Des montants monstrueux en jeu
Le marché des 401(k) représente environ 9,3 trillions de $. Même une allocation très limitée (par exemple 1 %), équivaudrait à 93B de dollars de flux potentiels vers le marché crypto. À titre de comparaison, c’est déjà plus que les 60B$ attirés par les ETF Bitcoin au spot depuis leur lancement en 2024.
Un virage politique récent
Cette initiative s’inscrit dans la continuité du retrait, en mai dernier, d’une directive du Département du Travail qui décourageait l’exposition aux cryptos dans les retraites.
L’ordonnance d’août a marqué une inflexion : plutôt que d’interdire, Washington veut désormais encadrer. La balle est désormais dans le camp de la SEC.
Ce qui pourrait changer pour le marché
Si la SEC donne son feu vert, les premiers plans 401(k) pourraient proposer une poche crypto via les ETF Bitcoin et Ethereum déjà cotés. Cela représenterait non seulement des flux récurrents et structurels, mais aussi une légitimation symbolique de la crypto comme actif de long terme.
Reste à savoir jusqu’où ira l’ouverture : quels plafonds seront imposés, quelles obligations de transparence seront exigées, et comment sera respecté le devoir fiduciaire de prudence vis-à-vis des épargnants.
On vous fera bien sûr suivre tout cela sur WEN 🙂
