Donald Trump a confirmé récemment qu’il se rendrait en Chine au début de l’année prochaine, affirmant qu’il pense pouvoir « conclure un accord » avec Pékin. En amont, les négociateurs américains et chinois ont achevé un week-end de pourparlers à Kuala Lumpur, se sont rencontrées en marge du sommet ASEAN à Kuala Lumpur, visant à établir un « cadre d’accord » que Trump et Xi pourraient formellement approuver.

Un réchauffement diplomatique ?
Un peu de contexte déjà. Tout ceci intervient alors que les relations sino-américaines avaient atteint un point de crispation inédit. Washington multipliait la pression sur les importations sur les produits chinois, tandis que Pékin resserrait ses contrôles sur l’exportation de métaux critiques et de composants électroniques.
Ce cadre inclut :
- La suspension d’une menace américaine d’un tarrif de 100 % sur les importations chinoises.
- Le report ou l’assouplissement des contrôles chinois sur les exportations de « terres rares » (minerais critiques) qui étaient une source majeure de tension.
- Une reprise prévue des achats chinois de produits agricoles américains (notamment le soja) pour apaiser les agriculteurs US.
- Un accord conclu entre les deux pays sur l’avenir de l’application TikTok aux États-Unis, qui devrait être ratifié lors de la rencontre des deux leaders.
Trump est actuellement en tournée asiatique, après être arrivé en Malaisie, dans le cadre du sommet de l’ASEAN. Il se dirige vers le Japon puis la Corée du Sud, où un sommet avec Xi est prévu.
Du côté chinois, le ministre des affaires étrangères Wang Yi a appelé à « mettre fin aux guerres commerciales » et évoqué l’arrivée d’un « monde multipolaire », un signe que Pékin veut aussi imposer ses propres conditions.
