Israël a mené une opération militaire d’une audace sans précédent le 17 juin 2025, visant directement le centre de Téhéran. Selon les informations issues de sources militaires croisées, une frappe aérienne , probablement effectuée à l’aide de drones furtifs ou de missiles air-sol tirés depuis un espace aérien international, a touché un complexe sécurisé du ministère de la Défense iranien dans le quartier de Baharestan, non loin du Parlement iranien. C’est ici qu’était installé temporairement le nouveau chef d’état-major des forces armées, Ali Shadmani.

Les images satellites confirment une destruction partielle du bâtiment visé, avec une explosion concentrée, ce qui laisse penser à l’usage d’armes de précision guidées par GPS, souvent utilisées par l’aviation israélienne. Des témoins locaux ont fait état d’un bref blackout électronique, potentiellement causé par une guerre électronique d’accompagnement, ainsi que d’une détonation unique et puissante, sans sirène ni interception préalable par les défenses anti-aériennes de Téhéran.
Une élimination ciblée et stratégique
Ali Shadmani n’était pas une figure de second plan. Ancien chef adjoint des forces armées, proche du général Qasem Soleimani (tué par les États-Unis en 2020), il avait été nommé chef d’état-major seulement six jours avant sa mort, en remplacement du général Gholam Ali Rashid, lui-même éliminé lors d’une frappe antérieure dans la ville d’Ispahan. Ce double assassinat, à quelques jours d’intervalle, démontre la capacité d’Israël à suivre et neutraliser des cibles de très haut niveau en profondeur territoriale iranienne.
Shadmani jouait un rôle clé dans la coordination interforces entre les Pasdarans (IRGC), l’armée régulière (Artesh), et les services de renseignement. Son élimination crée un vide de commandement à un moment critique où l’Iran est sous pression à la fois sur le plan militaire et diplomatique.
L' »Operation Rising Lion »
Cette frappe s’inscrit dans une campagne militaire plus large baptisée “Operation Rising Lion”, lancée par Israël le 13 juin 2025. Selon les observateurs militaires, cette opération vise trois objectifs stratégiques :
- Neutraliser les capacités nucléaires iraniennes via des frappes sur les installations de Natanz, Fordow et Arak ;
- Éliminer les figures centrales du commandement militaire (comme Bagheri, Salami, Rashid, Shadmani) ;
- Perturber la chaîne logistique des livraisons d’armes vers le Hezbollah via la Syrie et l’Irak.
Le ciblage très précis et rapproché de ces frappes montre que le renseignement israélien, dispose d’informateurs haut placés en Iran et d’une capacité à exécuter des frappes en profondeur sans être intercepté.
Répercussions régionales immédiates
À la suite de cette frappe, l’Iran a lancé plusieurs salves de missiles balistiques à courte portée vers des cibles israéliennes dans le Golan et le Néguev, causant plusieurs blessés civils. Des drones Shahed-136 ont également été déployés vers la frontière libanaise. Israël a répliqué par des frappes supplémentaires à Shiraz et contre des bases du Hezbollah au sud du Liban.
Le risque d’escalade est désormais élevé. Les États-Unis appellent à la retenue, mais Israël affirme que « le cœur militaire de la République islamique est désormais un objectif légitime » tant que les projets nucléaires ne sont pas abandonnés.
Une stratégie de “décapitation” assumée
Cette frappe s’inscrit dans une doctrine de décapitation stratégique, utilisée par Israël dans ses opérations de contre-terrorisme, mais désormais appliquée à une échelle étatique. L’objectif : désorganiser le commandement militaire ennemi en frappant ses têtes dirigeantes, pour retarder ou empêcher des réponses coordonnées.
En tuant successivement les plus hauts responsables militaires de l’Iran, Israël envoie un signal fort : aucun acteur, même au sommet de l’appareil sécuritaire iranien, n’est à l’abri. Cette stratégie comporte cependant un risque majeur : pousser l’Iran à une escalade régionale ou à l’activation de ses réseaux asymétriques (Hezbollah, milices chiites en Irak, Houthis au Yémen).
