Le 8 mai 2025, le président américain Donald Trump et le Premier ministre britannique Keir Starmer ont officialisé un nouvel accord commercial bilatéral destiné à renforcer les échanges entre les États-Unis et le Royaume-Uni. Cet accord prévoit une augmentation significative des exportations américaines, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de l’automobile et de l’acier. En revanche, un tarif de base de 10 % reste appliqué sur les exportations britanniques vers les États-Unis.
Un accord gagnant surtout pour les États-Unis
Dans le détail, le Royaume-Uni va supprimer les droits de douane sur plusieurs produits agricoles américains, comme le bœuf et l’éthanol. Cela ouvre de nouvelles perspectives pour les exportateurs US.
En échange, les États-Unis réduisent les taxes sur les voitures britanniques, qui passeront de 27,5 % à 10 %, dans la limite de 100 000 véhicules importés par an.
Autre point clé : les taxes américaines sur l’acier et l’aluminium britanniques seront entièrement supprimées.
Au total, cet accord pourrait représenter plus de 5 milliards de dollars en nouvelles opportunités d’exportation pour les entreprises américaines, notamment dans les secteurs agricole, automobile et industriel.

Un signal géopolitique fort contre la Chine
Ce deal s’inscrit aussi dans une stratégie plus large : resserrer les liens économiques avec les alliés alors que les tensions avec la Chine s’intensifient. Washington a récemment porté certains droits de douane sur les produits chinois à 145 %, dans un contexte de rivalité technologique et commerciale. En signant avec Londres, Trump envoie un message clair de repositionnement stratégique et d’isolement ciblé de la Chine sur le plan commercial.
Malgré l’enthousiasme affiché, l’accord n’a pas échappé aux critiques. Certains observateurs estiment qu’il penche fortement en faveur des intérêts américains, tout en laissant de côté des secteurs clés comme le numérique ou la pharmacie, qui seront abordés dans de futures négociations. Reste que cette signature marque une avancée importante dans les relations transatlantiques, et pourrait ouvrir la voie à d’autres accords ciblés dans les mois à venir.
Ce que nous en pensons chez WEN ? Bien que l’accord soit présenté comme une grosse avancée, il est avant tout symbolique, avec un impact économique limité en raison du volume relativement faible des échanges commerciaux entre les deux pays.
